Autant touchés par les performances sportives que par les œuvres filmiques en lien avec le monde de la montagne, nous avons souhaités vous partager ce film, qui nous a fasciné entre beauté des paysages, passions et sacrifices, qui rend un hommage à ces alpinistes de l’extrême, poussés par le désir brûlant de l’appel des sommets.
Le Sommet des Dieux est un film d’animation sortie en 2021, de 90 minutes et réalisé par Patrick Imbert. Il est adapté du manga homonyme « Le Sommet des Dieux » de Jirō Taniguchi. À l’origine du Sommet des Dieux, il y a le roman de l’écrivain japonais Baku Yumemakura, publié sous forme de feuilleton entre 1994 et 1997. Ce récit d’ascensions qui confronte deux destins inspire le mangaka Jirô Taniguchi qui, avec la complicité de Yumemakura, signe une adaptation fleuve en 5 tomes aux éditions Shueisha entre 2000 et 2003.
Il a fallu quatre ans de travail sur le scénario pour réussir à condenser les 1500 pages du manga. L’équipe a choisi de délaisser les intrigues secondaires pour se concentrer sur les quêtes des deux personnages principaux. Il a aussi été décidé de conserver l’entremêlement passé-présent.
Synopsis du film
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme.
Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité.
70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.
Avis de l’équipe
Durant 90 minutes, nous sommes immergés dans une histoire forte et captivante autour du destin de deux personnages principaux, aussi courageux et animé par un désir qui les dépasse. Habu Jôji est inspiré de l’alpiniste japonais Masaru Morita.
On oscille entre les émotions et les différentes ascensions des protagonistes durant tout le film, accompagné par un suspens prenant. Emmenés vers les plus beaux et prestigieux sommets, de l’Everest en passant par les Alpes, ce film nous plonge dans la passion et l’univers de la montagne mais plus particulièrement de l’alpinisme et de la conquête des sommets, à sa manière, avec son histoire et sa forme d’animation. Un film où l’on s’aventure à la fois dans l’émerveillement des sommets et dans des espaces dangereux et vertigineux. En passant par la quête dans le milieu de l’alpinisme.
C’est un film magnifique autant pour son histoire que ces animations qui nous conduisent à éprouver le vertige, la peur et la solitude des personnages. Mais également, l’émerveillement devant les sommets de l’Himalaya ou des Alpes. Dont Un sommet attirera comme un aimant Habu, un alpiniste chevronné et mystérieux. Ce dessin animé se regarde comme un vrai film, avec un travail sur les personnalités tellement abouti que l’on oublie le tracé des dessins.
Ainsi, ce film nous inspire et nous plonge dans un questionnement existentiel à travers, ici, Le sommet des dieux.
« Adapter un tel chef-d’œuvre n’avait donc rien d’une évidence, et d’ailleurs, la production du film a commencé il y a presque neuf ans, en 2012. Un travail de longue haleine qui fait de l’œuvre d’Imbert une aventure presque aussi impressionnante que celle qu’elle raconte : l’ascension de l’Everest »
Journal du Japon
Si vous aussi vous avez vu le film, n’hésitez pas à nous partager votre avis en commentaires ci-dessous ! 🙂
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